Nos Petites Lecture : Dans la forêt | La Petite Clamartoise
Aujourd’hui, c’est Anne, La Petite Clamartoise, qui partage l’une de ses lectures.
Je suis ravie que ce soit elle qui ouvre le bal de cette rubrique et ce, pour plusieurs raisons. Anne et moi nous suivons mutuellement depuis la création de nos pages Instagram respectives. Je suis quotidiennement ses déambulations à travers Clamart et ses environs, comme elle l’aime à l’appeler : “la plus jolie couronne du Grand Paris”. Anne a aussi été celle qui a partagé en premier sur le site sa boutique coup de cœur : Sylvette en Goguette. J’ai eu plaisir à la rencontrer il y a quelque temps, une rencontre qui nous fait dire que les réseaux sociaux ont du bon pour cela.
Je vous laisse donc découvrir “l’idée lecture” d’Anne à travers sa belle plume… Je la remercie encore pour ce partage !
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La lecture, un refuge merveilleux en ces temps de confinement… le plaisir de tourner autour de sa bibliothèque, hésiter dans le choix du prochain compagnon, celui qui nous suivra les nuits d’insomnie, pendant la sieste des enfants, dans les rayons de soleil qui rentrent dans mon appartement …
J’ai choisi d’évoquer un ouvrage qui m’a énormément touché, qui m’accompagne encore dans mes pensées…un livre au style limpide qui résonne particulièrement en ce moment, un livre post-apocalyptique … « Dans la Forêt », de Jean Hegland (ED. Gallmeister)
Deux sœurs, Nell et Eva, 17 et 18 ans vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt, dans un coin reculé des Etats-Unis.
Deux personnages opposés et magnifiques. L’une perdue dans ses rêves d’étudiante, l’autre dans ses fantasmes de danseuse classique. Un jour, la civilisation s’écroule, leur parents disparaissent, elles demeurent seules, décidées à survivre, dans cette forêt d’abord menaçante, qui deviendra leur meilleure alliée.
Dans la forêt est un roman profondément marquant, lumineux, qui m’a fait longuement me remettre en question. Il parle de la nature, du renouveau après l’horreur.
Jean Hegland, nous donne à entendre le chant d’espoir de ces deux enfants perdues au milieu d’un monde qui s’écroule – le récit de leur renaissance à une vie sauvage qui a toujours été en elles « Nos vraies vies sont là-bas », dit Eva à Nell en désignant les bois qui les attirent. « Tout ce qu’on a c’est nous. Et la forêt. Et peut-être un peu de temps. » …
crédit photo : La Petite Clamartoise